Perméable

Faire marche arrière et effacer
Retourner au point de la normalité
Plus jamais l’esprit pourra s’y retrouver
L’echo d’un bris ne pourra que demeurer

Les images aigries défilent constamment
Mais les souvenirs s’embrouillent rapidemment
Difficile de départager le conscient de l’inconscient
Et quels mots étaient synonymes de consentement

L’absurde vide semble perpétuel et infini
La confiance même étant à jamais meurtrie
Repenser à ces instants frivoles sans compromis
Réaliser que plus jamais il sera simple d’être chéri

Une partie de soi semble sous proscription
Comme si on avait tenter de la voler avec conviction
L’intégrité bafouée sans la moindre hésitation
C’est sa subilité qui est la plus hors de saison

Repenser à l’innocence qui n’existe plus
Sentiments de regret et de reproche confondus
Croire que nous ne sommes pas irrépréhensibles

Un jour arrivera après un temps prudent
Où se laisser emporter par le moment
Sera de nouveau moins sensible

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Le conteneur et engrenage capitaliste

Le conteneur. Boîte réctangulaire métallique, annonyme, qui parcours les océans rempli de biens de consommation en provenance souvent des ports de l’asie de l’est. Nul doute que vous ne vous êtes jamais attardés à ce que représente réellement un conteneur. Construction du capitalisme, sans son existence, nous ne pourrions pas avoir les biens que nous avons autour de nous. Il fait partie de l’espace oublié. Même si 90 pourcent du commerce se fait aujourd’hui par voie maritime, c’est pourtant facile de perdre connaissance de la provenance de ce qui compose notre environnement matériel et tangible, prenant ainsi pour acquis cet engrenage de transport et la facilité de tout obtenir plus rapidement que notre souffle. Mais ce qu’on oublie le plus souvent c’est la construction sociale derrière ce mode de vie, les implications beaucoup plus complexes derrière chaque transaction, derrière chaque « made in china » et derrière l’arrivée de chaque conteneur à un port. Il suffit que de prendre un instant et se rappler cet espace tant oublié pour réaliser à quel point tout ce système influe beaucoup plus que par le simple transport de nos biens de consommation.

Construction économique et perte de réalisme. À chaque crise économique, c’est la pilule de la consommation qu’on nous fait avaler. Toujours pour terminer avec un arrière goût bien trop amer en bouche. Le moyen par excellence le plus simple de « stimuler » la croissance économique, c’est bien parce que c’est le seul moyen théorique d’avancer. C’est ainsi que le cycle recommence : investisseurs investissent, le marché croit, la bulle de spéculation grossit jusqu’à ce qu’elle éclate de nouveau. À chaque fois, il faut recommencer parce qu’il n’existe pas d’autres solutions que les courbes d’offre et de demande. Il faut continuellement réinventer les moyens de rendre chaque action et transaction plus profitable et pousser les marchés jusqu’à la limite pour accroître la courbe de profits. Mais, la vie ne se résume pas à une courbe, c’est davantage une construction sociale issue de théories sur théories. C’est grâce à ce mécanisme tenant sur les bases complexes d’une économie de moins en moins réaliste que continue de voyager les conteneurs de jours en jours, de ports en ports avec les biens qui nous porte bonheur.

Prétexte d’exploitation et mécanisme désengagé. La main d’oeuvre à bon prix, depuis toujours il y en a, mais est-ce qu’il y en aura toujours? Même si il y a été facile historiquement d’exploiter le dépendant, dès que la main d’oeuvre exploitable est introuvable, l’engrenage capitaliste ne fonctionne simplement plus. Une montée du syndicalisme en Chine depuis les dernières années témoigne d’un désir pour de meilleures conditions de travail dans les pays en voie de développement (ou pour être plus politiquement correcte: des pays moins développés). Une réalité qui demeure étrangement surprenante pour plusieurs occidentaux. Mais, comment peut-on penser qu’il réside une certaine logique à ce que d’autres êtres humains soient considérés « inférieurs » à nos forces de lois capitalistes, comme des subordonnés de la hierachie de la production mondiale. Sous le pretexte de nos valeurs de libertés fondamentales et de démocratie, le monde occidental prend tous les moyens pour justifier sa consommation personnelle de biens, en somme pour justifier ses fins. Ainsi continue le parcours du conteneur rempli de biens teintés de la labeur de travailleurs issus d’une condition sociale moindre et oh combien justifiable est cette labeur.

Il y en aurait long à dire sur les nombreux enjeux socio-économiques qui découle des implications d’un simple conteneur, mais c’est sur les quelques éléments soulignés dans ce billet que je pose réflexion sur l’intégrité fondamentale de cet engrage. Engrenage, qui en reposant sur des valeurs de liberté, ne semble plus se respecter. Mon esprit est de plus en plus traversé par des doutes et des questions. Qu’est-ce qui arrivera quand la main d’oeuvre à bon prix n’existera plus parce que les ouvriers voudront de meilleures conditions. Qu’est-ce qui arrivera quand les marchés financiers s’effondreront pour de bon parce que les investisseurs auront trop peur des conséquences de la spéculation. Qu’est-ce qui arrivera quand le conteneur sera vide parce que les gens ne voudreront plus acheter tous ces biens. Qu’est-ce qui arrivera quand le capitalisme ne sera plus suffisant?

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Anxiété

Lassitude quant à l’impertinence de ces sensations, lourdes et lentes, elles saoulent l’âme sans vocations particulières. Les mains tremblantes, le corps est vide, mais c’est le chaos de l’esprit, c’est une position si singulière. L’inexplicable état irrationnel ronge la force qui germe d’une réalité atrophiée. Insoutenable, la mentalité de l’écrivain de ces pensées si déstabilisantes est mise à l’épreuve à chaque moment de résorption. Ce n’est cependant qu’une éclipse du parcours ravageant de l’anxiété.

En vain, l’intemporelle inquiétude surpasse la détestable carapace que c’était construit l’esprit pour se protéger de cet immortel assassin. La respiration devient difficile; les peurs intangibles ne s’estompent plus par la restructuration ni la rationalisation. Les vaines se durcissent et le coeur s’essouffle de par la douleur insoutenable et indestructible qui souffle ses mauvaises intentions aux oreilles de la peine.

La minuscule lueur d’espoir qui survient à l’heure du crépuscule s’enfuit dès que la simplicité de l’inquiétude devient l’ennemi juré de la raison. Tout bascule de nouveau; oeuvre de cette anxiété. Ce n’est qu’après une période de détachement que l’on réalise à quel point celle-ci ravage l’âme. Assassine, charogne, on ne peut malheureusement jamais trop s’éloigner de cette anxiété.

Le portrait

Je regarde du coin de mon oeil la photo

Un portrait d’une personne si fière

Elle semble tout aimer, ça parait si beau

Elle sourit tel un garçon qui voit son père

 

Peut-être, elle voit ce qu’on ne voit pas

Peut-être, elle voit mieux ce qu’on voit

Elle semble être heureuse d’être là

Elle regarde dans mes yeux ses exploits

 

Elle est si belle avec tout cet espoir

On dirait un être avec une voix

Je tente de m’y percevoir

Mais cette fille ce n’est plus moi

Les bibleux

People can be responsible for so many smiles

People can be responsible for so many smiles (Les biblieux)

Nous aimons les autres pour des raisons bien simplistes
Parfois, ce n’est qu’un regard lors d’une rencontre banale
Mais il y a des occurrences où l’on voit que la vie n’est pas que triste
Il est possible que celles-ci ne soient que fruit d’un hasard amical
Pourtant, ce sont ces rencontres qui marqueront les expériences de la vie

Dirgés par nos passions et ambitions pour un monde plus rationnel
Sans oublier notre goût pour l’amélioration de la connaissance
Nous sommes un groupe animé par le désir de l’expérience
Allant du fafouinage aux tours de bicyclettes dans un paradis naturel
Ce sont ces jours qui marqueront une partie de la jeunesse d’une vie

Poussés par la verve de découvrir et le besoin de persévérer
De la présentation d’un projet pouvant être dit laborieux
Jusqu’aux médaillés qui portent fièrement un sourire glorieux
Tous toutefois auront eu du succès dans leurs conquêtes de ferré
Ce qui laissera place à l’assouplissement des vocations d’une vie

C’est une semaine qui ne peut être décrite qui touche alors sa fin
Nous aurons tous appris, partagé, rigolé, débattu et vivement aimé
Caractéristiques d’une complétude qui ne sera point oubliée
Une expérience permettant à certains d’avoir le coeur sur la main
Nous partons avec de nouvelles idées pour la suite de notre vie

Est-ce un concours qui relève ainsi de la pertinence existentielle
Ou est-ce plutôt un événement anodin que l’ont vit de manière casuelle
C’est candidement une expérience qui sert de témoignage fabuleux
Pour la transcendance d’un certain groupe connu comme bibleux
Chers bibleux, profitez maintenant de toutes les aventures que vous réserve la vie

Dédié à tous les biblieux (les 16 d’entre nous). Je vous souhaite d’accomplir tout ce que vous entreprendrez et de rêver, vivement vous possédez tout pour y arriver. J’espère vous recroiser sur le parcours de la vie.

 

Une folle jeunesse

Je n’arrive pas à accepter que la vie se résume
À travailler que pour se faire « du cash » et nourrir notre avidité
Simplement pour le dépenser sur l’alcool et les plaisirs d’une soirée
Moyen qui ne sert que pour s’éclipser de notre triste réalité
Qui s’agit de bosser et de ne rien aimer

Je n’arrive pas à accepter que la vie se résume
À paraître comme une personne qui n’est pas bornée, digne d’être aimée
Le seul but étant d’obtenir cent cinquante « j’aime » de la part de nos alliés
Lorsqu’il n’y en a pas un qui puisse nous aimer pour notre véritable personnalité
Il ne s’agit que de faire semblant qu’on est heureux avec ces gestes de médiocrité

Je n’arrive pas à accepter que la vie se résume
À être un jeu duquel nous avons tous été injustement infligés
Où celui qui saura le mieux nous utiliser finira par être le médaillé
Ce n’est pas facile d’accepter cette vie de pion de société
Mais n’osez surtout pas vous abîmer dans la marginalité
Vous n’arriverez jamais au but de cette génération qui est de se glorifier

Je n’arriverais jamais par contre à accepter que la vie se résume
À perdre tous ses amis les regardant signer ce contrat de jeunesse sans pensée
Croyant qu’ils seront exempts des difficultés que la vie peut apporter
Sans quoi ils croient pouvoir vivre heureux et en toute sérénité
J’aimerais bien pouvoir dire qu’ils ont raison, mais ça ne suffirait pas

Parce qu’à la fin de tout cela on se dit une folle jeunesse
Mais on finit par vivre… que de la tristesse

The end of the affair – When all is lost except one thing

Despair is the only thing I feel. Hate is the only thing I see. Hurt is the only thing you’ve done. I remember the times when I first started feeling emotions with you I had rarely felt before, I used to think to myself that I needed to enjoy the most of that moment before I would be feeling like I am now. It’s almost like I knew one day I would need to remember those good feelings. That day did come. What brings the tears to my eyes now is when I look back on what I wrote about you before knowing I was wrong. I let the tears stroll down my cheeks while a little smile shows through on my lips.

Even though it’s like you pushed me off a cliff, I caught a branch sticking out and held on tight. The only thing keeping my heart alive is that branch. It represents the part of me that’s detached from the world, the part that doesn’t care about you or the others. Although I thought I would be more hurt than I am, I feel like it’s because I know I’m not the one who’s lost the most. I’ve only lost one thing in this, despite the fact it will never be easy me for to say I was a pawn, It will never be easy for you to forget what you did.

The one thing you gave me in all this that you don’t know is that you gave me a choice. Either I was to sit and cry and dwell over what’s not fair or I could decide that all is fair in love and war. And so, I keep the smile that’s on my lips just because it looks great on me. It’s the end of the affair and what we had is lost except me. I am found, at least the old me that made me happy is.

It might not be perfect and that’s whats perfect about it…

Don’t ask me how I feel. I feel confused, well I did anyways. Seems like I’m always the one to ask you to stop being confused, but I’m also the one that doesn’t know what the heck I’m doing. You know what, that’s okay, because I figure that if I can accept to just let things go for a minute, maybe, just maybe, I could be happy.

I feel like I used to want things to be perfect, but that’s not how I feel now. I like the way not everything is perfect and that you have your little flaws. I used to hate not knowing how you felt, but know I understand that I mean more to you than you will ever show and that’s okay. I know how hard it might be for each one of us to say what we feel and that’s okay. I like the way I can just be me when I’m with you and I hope you feel the same.

I used to feel confused because I didn’t believe that maybe someone could actually feel the way I did and that scared me a lot. It’s that fear that makes my eyes fill with water, but I still smile at how much I’ve grown since I’ve known you. If I ever show you this, you’ll know that I was finally able to let myself trust someone else and that’s what makes this whole thing  perfect.

The Evening That Changed Everything

Previous part : “We’ll Call Him Jack”

I feel a little funny to talk about this so-called evening as the evening that changed everything. Because it really didn’t, but what it did do, was change the course of the next few months following it. It started at a party, it seems like all memories and strange moments like these start at parties, anyways, I went through everyone and said hi to them.  I came across no one other than Jack (see “We’ll Call Him Jack”). This is where I should add that everyone in this story was pretty drunk (yes, it was that kind of party). Jack was with a group of friends, some that I knew and some that I didn’t. He introduced me to the guys I hadn’t met and we (of what I remember) were having a good time.

Before I knew it (things go so fast with a drink too many), I was standing beside Jack in front of this guy, we’ll call him Andrew, and some girl (who we still don’t know who she was) was leaning up against him. A moment later, Andrew and the girl looked at each other and started kissing (it was like that moment where you really don’t understand what’s happening) and for some strange reason like it was instinct, Jack and I turned to look at each other and we just started kissing. I know, it sounds absolutely ridiculous, but I guess it’s safe to say monkey does what monkey sees.

There really isn’t much to say about that kiss, it was really nothing. The next day, I woke up and turned my cellphone on and I had received a text from Andrew. We texted a little bit that day and he seemed nice actually. The unfortunate thing is I was leaving for a three-week trip the next day, so much for meeting someone interesting. No one can really know what will happen in the weeks I’m gone. And so, I left on my trip without looking back and leaving everyone to their things back home.

Maybe half way in my trip, I finally was checking my Facebook on the wi-fi I had found in a restaurant and I had a unsettleing friend request. Jack’s ex wanted to add me on Facebook. She obviously knew about what had happened, and wanted to check me out. I really had nothing to hide and wanting to be the better half, I accepted. That turned out to back fire on me … just like so many things about this story…

To be continued in : “Things don’t always turn out as expected”

It Takes a Year to Change Someone (a little bit) – A Year of celineberry

It’s hard to think that a year ago, I was sitting down and starting celineberry. It’s hard to think a year has gone by, for everyone. I woke up this morning wondering how crappy this day will be, seeing as how optimist (and sarcastic) I am. I started by setting up my Time Capsule, and before you start thinking about what I’m talking about, I’m talking about Apple’s Time Capsule to run my laptop on. Anyways while doing this, I came across Steve Jobs biography by Walter Isaacson. I really never had the intention of reading it just because I’m already a little too obsessed with Apple products ( I almost feel like I’m in a cult ), so I just left Jobs’s biography sitting on a pile of books.I’m somehow wanted to look through it and feel the untouched pages and on the first page I opened up, I read a quote from Apple’s “Think Different” commercial from 1997 : “The people who are crazy enough to think they can change the world are the ones who do”. That quote would not only put a smile on your face, but also make you read the whole damn book.

That whole thing got me thinking about change and about how we all change, some of us more than others. And on that note, I’d like to talk about how I’ve changed in the past year, yes you read right, I want to talk about me. At first I thought a blog was really selfish, you know talking about yourself all the time, but it’s not. You see, at first, I didn’t think anyone would actually read this blog, that’s why no one knew about for months. I wouldn’t say it was secret, because it’s on the internet so anyone can see it. I slowly started talking about it more and thought to myself, what do I have to lose? I have things to say so why not tell them to as many people possible.

I realized that people were starting to like reading my posts and I didn’t care anymore, because I had things to say, and they were starting to be heard! I’m always one who said I was fed up with society and wanted to make change, but I couldn’t let myself break the rules. I  figure that if celineberry is allowed to break some rules, than I am too. I’ve spent the past year trying to figure out where I am in society, and frankly I still don’t know, but I am sure proud of myself for where I am now.

This is why, I want to personally thank all the readers that have been by this blog regularly or even just once. I also want to thank even more the people that have encouraged me to continue writing, on this blog and even more in my personal life (they know who they are). I’m going to end this post here and get back to reading that biography (turns out it’s pretty interesting after all). Remember it’s not easy to change someone, but one in a while people do change in their own time and way and that’s the attitude you need to change the world.